Cristian Emery, né Christian-Philippe en 1960, était originaire de la commune de Lens. Il se faisait appeler simplement Emery, prénom Cristian, gommant le «h» d’origine.
Poète incandescent, poète en marge, inconnu, il a laissé derrière lui une poignée de textes qui, quarante ans plus tard, perturbent encore. Publié de son vivant par l’imprimeur et éditeur vaudois Parisod, Emery manie l’ironie, le sarcasme et l’absurde pour exprimer «la vie dans ce qu’elle a de plus douloureux et de plus intime »1.
Le 23 août sera une journée dédiée à Cristian Emery, qui reviendra par ses textes et une table ronde au café restaurant Le Monument, à Lens.
16h30 : Mot d’accueil par Gautier Chiarini, directeur de la Fondation Opale à Lens
16h35 : Intervention de Catherine Antille Emery, guide du patrimoine
16h45 : «1979, année charnière en Valais et dans le monde », par Gabriel Bender, sociologue
17h : Lecture de la «Vie en vain» d’Emery, par Geneviève Guhl, comédienne et metteuse en scène
17h30 : Table ronde animée par Gabriel Bender, avec Geneviève Guhl, Francine Clavien, poétesse, Gilles Mauron, musicien, et Chester Civelli
18h45 : Concert du Sourd parle : musique sur des textes d’Emery
19h30 : Verrée offerte par la Commune de Lens.
La table ronde sera retransmise en direct sur la radio Pavillon nomade
Livres d’Emery consultables et mis en vente.
Événement gratuit
Réservation recommandée : billetterie en ligne
1 Frédéric Pajak, «Emery, l’accélérateur de solitude», in Grand trouble, Les Cahiers dessinés, p. 17
